Le naturalisme est un mouvement littéraire international apparu dans les dernières décennies du XIXème siècle qui s’est attaché à décrire la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ; on sait que Zola s’est déclaré disciple de Claude Bernard (l’auteur de « l’introduction à la médecine expérimentale), n’hésitant à écrire « le roman expérimental », livre dans lequel il prétend appliquer à la littérature les principes du grand savant.
Les naturalistes introduisirent dans leurs romans des descriptions scientifiques et objectives des réalités humaines : ces auteurs montraient la société telle qu’elle était, aucun sujet n’était tabou.
On remarque cependant que les différents thèmes abordés dans ces œuvres ont préalablement fait l'objet d'une certaine recherche et d'une documentation poussée ; l'auteur émet alors une hypothèse qu'il vérifie ensuite à l'aide d'une expérimentation.
Ce mouvement, né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie, a été en partie créé par Émile Zola, qui en devint le chef de file.
Le naturalisme prolonge, en l’exacerbant, le réalisme littéraire.
Avant de désigner le mouvement littéraire, le terme naturalisme a été employé au XVIIIème siècle pour désigner un système qui considère la nature comme principe fondamental, pour lequel rien n’existe en dehors de la nature (Diderot l'utilise comme synonyme de “religion naturelle”).
Puis, dans la seconde moitié du XIXe siècle, ces termes commencent à être appliqués à la peinture : Baudelaire (Salon de 1846) oppose les coloristes, peintres du Nord, et les naturalistes, peintres du Midi, “car la nature y est si belle et si claire que l'homme [...] ne trouve rien de plus beau à inventer que ce qu'il voit”.
Mais c'est surtout le critique d'art Castagnary qui suggère l'émergence d'une “école naturaliste”, dont il dit, dans son Salon de 1863, qu'elle “affirme que l'art est l'expression de la vie sous tous ses modes et à tous ses degrés, et que son unique but est de reproduire la nature en l'amenant à son maximum de puissance et d'intensité : "c'est la vérité s'équilibrant avec la science”.
Lorsque Zola commence à employer le terme naturalisme, dans les années 1865-1866, il trouve donc un terrain déjà préparé.
Il théorise cependant le naturalisme littéraire dans Le Roman expérimental en 1880. Il se défendit tout de même d’avoir créé ce mot en disant dans le Figaro en 1881 : « Mon Dieu ! oui, je n’ai rien inventé, pas même le mot naturalisme qui se trouve dans Montaigne, avec le sens que nous lui donnons aujourd’hui. On l’emploie en Russie depuis trente ans, on le trouve dans vingt critiques en France, et particulièrement chez M. Taine. »
De fait, naturalisme, naturaliste étaient employés en français, depuis le XVIème siècle dans divers domaines : sciences naturelles, philosophie, critique d’art, esthétique littéraire.
Mais c’est Zola qui les spécialisa pour désigner un mouvement littéraire.
« Posséder le mécanisme des phénomènes chez l'homme, montrer les rouages des manifestations intellectuelles et sensuelles telles que la physiologie nous les expliquera, sous les influences de l'hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l'homme vivant dans le milieu social qu'il a produit lui-même, qu'il modifie tous les jours, et au sein duquel il éprouve à son tour une transformation continue.»
Ces lignes du Roman expérimental (1880) enferment toute la doctrine naturaliste. Zola n'a de cesse de le répéter : " le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle ; il continue et complète la physiologie, qui elle-même s'appuie sur la chimie et la physique; il substitue à l'étude de l'homme abstrait, de l'homme métaphysique, l'étude de l'homme naturel, soumis aux lois physico-chimiques et déterminé par les influences du milieu ; il est en un mot la littérature de notre âge scientifique, comme la littérature classique et romantique a correspondu à un âge de scholastique et de théologie."
En conséquence, Zola croit pouvoir établir le déterminisme absolu des phénomènes humains et manifeste sa confiance dans la compréhension future, grâce à la science, de la "machine humaine" produite par les influences conjuguées de l'hérédité et du milieu.
Par sa description qui se voulait objective de la réalité sociale, le naturalisme a contribué à la prise de conscience des inégalités sociales, à la naissance des droits de l’homme, à l’émergence du droit d’expression. L’art est devenu accessible à tous, une esthétique nouvelle étant créée, la littérature ou la peinture traitant de sujets quotidiens.
La place de la science dans le mouvement naturaliste est essentielle : la théorie de l’hérédité, la thermodynamique, sont au cœur de l’œuvre d’Emile Zola.
Zola et le naturalisme:
Nature, observation, analyse, anatomie, enquête, réalité, esprit scientifique, logique, ce sont donc les mots clés par lesquels Zola explicite le plus souvent le naturalisme ; mais aussi création, vision, peinture, tempérament, intuition, expression personnelle, abondance. Vers 1878, après avoir lu l’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, de Claude Bernard, Zola en ajoutera un autre : expérimentation. « Si la méthode expérimentale a pu être portée de la chimie et de la physique dans la physiologie et la médecine, elle peut l’être de la physiologie dans le roman naturaliste » (Le Roman expérimental).
Aussi bien, ce serait une erreur de perspective de réduire le naturalisme à la théorie du «roman expérimental», qui n’en fut pas l'idée maîtresse mais seulement une excroissance momentanée. Ajoutons que le naturalisme se détermine par son opposition à toutes les attitudes que Zola assure refuser : l’idéalisme mystique, « qui base les œuvres sur le surnaturel et l’irrationnel, qui admet des forces mystérieuses, en dehors du déterminisme des phénomènes », l’idéalisme classique, qui étudie « l’homme abstrait, l’homme métaphysique », le romantisme, qui nie le réel en lui substituant l’imaginaire et « grandit mensongèrement les personnages », le dogmatisme théologique, qui affirme « un absolu, païen ou catholique », et le dogmatisme rhétorique, qui juge au nom des règles, des conventions, des convenances, de la tradition, et aussi le « réalisme », s’il doit n’être qu’une copie impersonnelle de la réalité.
Zola, au nom de la modernité, rejette le romantisme qu'il cite de : "démodé comme un jargon que nous n'entendons plus" (cf. Mes Haines). Zola poursuit le but d'une littérature scientifique qui " obéisse à l'évolution générale du siècle " (cf. Le Roman expérimental). En rendant au Congrès scientifique de France en 1866, Zola adresse un mémoire mettant en rapport roman naturaliste et épopée qui est un genre épique, un genre spécifique à la Grèce Antique : on voit donc l'influence du déterminisme défini par Taine dans ses œuvres de critique littéraire, influence reconnue par Zola. Zola applique en effet, la fameuse démarche critique de Taine : " la race, le milieu, le moment et la faculté maîtresse ". Il applique ce protocole à la technique romanesque transformée en " étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances " (cf. Préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin. Dans cette préface, Zola parle pour la première fois d'un " groupe d'écrivains naturalistes ").
Zola va cerner d'aussi près que possible une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage. Puis l'expérimentateur prend le relais, organisant les faits recueillis, montant en quelque sorte un mécanisme où tout s'enchaîne en fonction de la double détermination de l'hérédité et du milieu.
La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste reste donc indiscutable et le débat se focalisera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelée école de Médan, du nom de la maison appartenant à Zola où les écrivains naturalistes comme Huysmans et Maupassant avaient l'habitude de se réunir.
C'est donc bien à Zola qu'on doit la popularité du terme, qui a fini par être adopté par l'ensemble de la critique européenne et des historiens de la littérature, même si le terme a longtemps conservé une connotation péjorative, qui n'a peut-être pas encore totalement disparu aujourd'hui.
Le refus de la psychologie:
Reprocher à Zola, comme on l'a fait souvent, son ignorance de la psychologie, tient du non-sens.
Une certaine profondeur lui est interdite, sans doute, mais le romancier entend surtout représenter des êtres mus par leur sang, dominés par leurs instincts, exprimant en cela sa conception mécaniste de l'humain.
(Thérèse Raquin)
L'expérimentation scientifique : l'hérédité:
L'hérédité est la pierre angulaire des Rougon-Macquart.
Passionné par sa lecture du Traité philosophique et physiologique de l'hérédité naturelle du Dr Prosper Lucas (1850), Zola y vit une confirmation de ses conceptions déterministes de l'espèce humaine et l'occasion de composer une Comédie humaine inédite.
(La bête humaine)
A travers ce propos sur l'hérédité, Zola se défend pourtant de tout fatalisme. Le docteur Pascal, dans le roman éponyme qui clôt les Rougon-Macquart, doute même de l'atavisme et constate que les ressemblances disparaissent au bout de deux ou trois générations en raison des accidents et des multiples combinaisons possibles. "Il y avait donc là un perpétuel devenir, une transformation constante dans cet effort communiqué, cette puissance transmise, cet ébranlement qui souffle la vie à la matière et qui est toute la vie."
L'influence du milieu:
Pour cet autre credo de la doctrine naturaliste, Zola rejoint le réalisme de Balzac ou de Flaubert : l'écrivain entreprend de traverser tous les milieux de la société du Second Empire, et, pour chacun d'eux, amasse une documentation colossale. Celle-ci n'est pas que livresque : il fait un voyage en chemin de fer pour se documenter sur le rail et les locomotives (La Bête humaine), parcourt le quartier de la Goutte d'Or en quête d'un langage populaire authentique (L'Assommoir), assiste même, missel en main, à une messe pour que La Faute de l'abbé Mouret puisse décrire la liturgie catholique avec exactitude !
(L'Assommoir)
Le naturalisme est avant tout un mouvement littéraire : Zola, Maupassant, Mirbeau, A.Daudet sont les auteurs naturalistes français les plus connus, lus et étudiés encore maintenant. Emile Zola est sans aucun doute la figure marquante grâce à son œuvre de théoricien, auteur de « les Rougon-Macquart », projet grandiose d’étude de la société à travers l’histoire d’une famille. Le naturalisme est un système de pensée qui veut expliquer les phénomènes naturels et sociaux grâce aux progrès scientifiques prodigieux que le positivisme d’Auguste Comte a exaltés. Celui-ci, créateur d’une nouvelle science, la sociologie, a imposé un nouveau sujet d’étude : les sociétés humaines. La raison qui a permis de comprendre le mouvement des planètes, qui a mené Darwin a défendre la théorie de l’évolution, peut maintenant s’attaquer à l’étude des mécanismes sociaux : aucune limite ne lui est imposée, son pouvoir est infini. Le principe de la sélection naturelle (les êtres vivants se reproduisent, les plus forts, c’est-à-dire les mieux adaptés, éliminant les plus faibles) devient un principe explicatif de l’évolution des sociétés. La théorie de l’hérédité, qui veut expliquer la transmission des caractères observés chez les êtres vivants sera appliquée par Taine aux sciences humaines ; Zola en fera le fil conducteur de « les Rougon-Macquart ». Chaque personnage possède une histoire déterminée par son hérédité : il n’est pas maître de son destin puisque son caractère est partiellement influencé par ses origines.
La vision du monde exprimée par les auteurs naturalistes est en général très pessimiste, on note ici l’influence du philosophe allemand Schopenhauer traduit en français à partir de 1880 et que Zola a lu (en particulier « pensées, maximes et fragments » traduit en 1880).
Le paradoxe mérite d’être relevé : alors que la science semble triompher, c’est finalement un certain pessimisme qui s’installe, l’homme étant dominé par des forces obscures qu’il a su découvrir mais qui le submergent.
Naturalisme et création littéraire:
Avouant sa dette à l'égard de l'Introduction à la médecine expérimentale de Claude Bernard, Zola présente son Roman expérimental comme une simple compilation d'extraits de cet ouvrage et écrit : "Le plus souvent, il me suffira de remplacer le mot "médecin" par le mot "romancier" pour rendre ma pensée claire et lui apporter la rigueur d'une vérité scientifique." Le romancier est ainsi, à l'en croire, le "juge d'instruction des hommes et de leurs passions" et, s'il ne néglige pas la spécificité du génie littéraire, Zola nie absolument que le propre d'un artiste soit de réaliser une idée ou un sentiment personnels. Plus encore, il assure que le naturalisme consiste uniquement dans la méthode expérimentale et que la rhétorique "n'a rien à voir ici" : "Au fond j'estime que la méthode atteint la forme elle-même, qu'un langage n'est qu'une logique, une construction naturelle et scientifique. [...] Nous sommes actuellement pourris de lyrisme, nous croyons bien à tort que le grand style est fait d'un effarement sublime, toujours près de culbuter dans la démence ; le grand style est fait de logique et de clarté."
Le style de Zola n'est donc évidemment pas "fait de logique et de clarté", quelque volonté qu'il ait pu manifester dans ce sens. Ceci peut d'ailleurs nous amener à deux remarques d'importance :
- cette disparité entre la théorie du style et sa pratique (Zola n'est pas le seul à en offrir un témoignage) donne d'abord raison aux conceptions modernes du style, particulièrement à celles de Roland Barthes, qui y voit comme une germination biologique, indissociable de l'histoire profonde et spécifique de l'écrivain :
- le style de Zola nuit-il enfin à son projet naturaliste ? Nullement. Il lui donne l'originalité de l'artiste et ne contrarie ni le souci d'exactitude ni l'expérimentation. L'œuvre de Zola, en puisant dans le terreau social, réactive les grands mythes humains auxquels elle emprunte la puissance évocatrice des images. Les déterminismes génétiques ou sociaux que l'écrivain entendait mettre à jour y gagnent en force et en clarté. La puissance du style dépasse sans les nier les enjeux naturalistes et sauvent l'œuvre de Zola de l'oubli auquel l'aurait vouée la fatale désuétude des systèmes scientifiques dans lesquels il avait mis, il faut le dire, une confiance un peu naïve.
L'histoire du naturalisme à l'échelle internationale se développe en quatre grandes étapes :
Une première phase se situe autour des années 1865. Edmond et Jules de Goncourt publient Germinie Lacerteux (1865), dont la préface peut passer pour le premier manifeste en faveur d'une nouvelle littérature romanesque, fondée sur la science et apte à traiter n'importe quel sujet ; le terme “naturalisme” n'est pas employé, pas plus qu'il ne l'est par Zola lorsqu'il publie en 1867 la première édition de Thérèse Raquin.
La deuxième étape est celle d'un nombre important de romans parus en Europe autour de l'année 1880. La publication, à un rythme régulier, des Rougon-Macquart, des articles de Zola et la parution du recueil collectif des Soirées de Médan (1880) entraînent des débats et suscitent directement ou non, des œuvres, qui se situent dans la même mouvance : en Espagne, en 1881, La Déshéritée de Benito Pérez Galdós et Un Voyage de noces d'Emilia Pardo Bazán ; en Italie, Giacinta, de Luigi Capuana (1879) ; en Suède, Le Cabinet rouge de Strindberg (1879). Il faut ajouter que dans les pays scandinaves Henrik Ibsen est à l'origine d'un scandale avec sa pièce Maison de poupée (1879), qui va connaître une diffusion européenne dans la décennie qui suit.
Les années 1885-1895 marquent, dans une troisième étape, le triomphe du naturalisme à l'échelle européenne. Si, en France, le sommet de la courbe est atteint par Germinal (1885), qui est bientôt suivi par une réaction antinaturaliste alimentée par les symbolistes et les romanciers psychologues, le reste de l'Europe lit avec passion les traductions des Rougon-Macquart (dont certaines sont interdites, comme en Angleterre). Dans plusieurs pays se développent de nouvelles perspectives. C'est le cas de l'Allemagne, où l'on note des tentatives de création d'une esthétique naturaliste (: La Révolution littéraire, de Carl Bleibtreu (1886), Les Sciences naturelles, fondements de la poésie. Son essence et ses lois, d'Arno Holz (1891-1892), qui représente la tentative la plus poussée pour fonder un “naturalisme conséquent” ; l'Allemagne voit également apparaître des dramaturges de valeur, qui vont bénéficier de la création de Théâtres-Libres (comme la Freie Bühne de Berlin, créée en 1889). Strindberg fait représenter Mademoiselle Julie (1888), tandis que des pays jusqu'alors en retrait par rapport au naturalisme s'insèrent dans le mouvement : aux États-Unis, Stephen Crane publie Maggie, fille des rues (1893).
Une dernière phase du naturalisme commence enfin vers 1900, pour se prolonger peut-être jusqu'à la Première Guerre mondiale (Henri Barbusse, Le Feu, 1915). En 1900, Theodore Dreiser commence, avec Sœur Carrie, une carrière littéraire qui va faire de lui un représentant éminent du naturalisme nord-américain, et Thomas Mann publie, en 1901, Les Buddenbrook. En Amérique latine, on relève encore de forts échos du naturalisme chez le Chilien Baldomero Lillo et le Mexicain Federico Gamboa. Au début du siècle, au Japon, le romancier Shimazaki To-son se réclame directement du naturalisme.
L'influence de ce mouvement continue à se manifester, de façon indirecte, après 1920, chez un romancier comme Alfred Döblin, et, en France, chez des écrivains comme Jules Romains ou Roger Martin du Gard.
Dès 1891, l'Autrichien Hermann Bahr publiait un recueil d'articles : Le Naturalisme dépassé. Le naturalisme a effectivement représenté un moment de la formation ou de l'évolution de nombreux écrivains du tournant des XIXe et XXe siècles : Hauptmann, Ibsen, Pérez Galdós, Strindberg, Tchekhov, entre autres, dont une partie des œuvres se rattache aux méthodes et à la poétique naturalistes. Il n'est pas seulement l'héritier, encore moins le prolongement du réalisme qui caractérise la littérature européenne du XIXe siècle ; il a permis des rencontres avec un certain symbolisme (la recherche actuelle accorde beaucoup d'importance aux mythes qui affleurent chez Zola), et ouvre sur de réelles perspectives modernes, celles d'un “naturalisme spiritualiste” rêvé par Huysmans en 1891, comme celles d'une écriture cinématographique née en 1895 et qui ne cesse, depuis lors, d'exploiter les œuvres naturalistes.
Mais le Naturalisme influence le théâtre: on assiste à des mises en scène hyperréalistes d'adaptations de romans naturalistes, Zola publie son Naturalisme au théâtre. Entre 1887 et 1896, on montre au Théâtre-Libre les pièces d'Alexis, de Céard, d'Hennique, celles d'Octave Mirabeau et d'Henry Becque (les Corbeaux, 1882). Cependant, le succès du Disciple (1889), récit du romancier naturaliste Paul Bourget, et une enquête du journaliste Jules Huret (1891) correspondent avec la fin du mouvement : Zola lui-même adopte alors une nouvelle orientation. Le Naturalisme n'en connaît pas moins une durable diffusion internationale.